Sewen Ôlfirin

Nom : Ôlfirin (ôl : rêve - alfirin : fleur).

Prénom :Sewen.

Age : 468 années que je parcours ces terres et j'ai encore bien a découvrir.

Race : Je suis une elfe; descendante des Nandor d'où ma vocation pour la musique.

Classe : J'appartiens à la clairière des Ménestrels.

Vocation : Mon histoire fait que j'ai décidé de vivre seulement de ce que nous ont offert les Valar : Je suis une exploratrice !

Portrait physique : Comme beaucoup de Nandor, je ne suis pas aussi grande, ni imposante que les Eldar, je suis au contraire assez mince cela accentuant mon agilité. Mes cheveux ont la couleur du sable et mes yeux sont très proches du gris mais on peut y discerner un vert très pâle rappelant la couleur des forêts de ma terre de naissance. Ce qui fait ma différence avec les autres Nandor c'est que malgré mon habitude à rester dehors le plus clair de mon temps, ma peau reste très claire et en aucun cas tannée.

Portrait psycologique: Sewen déposa sa plume un instant pour prendre le temps de réfléchir, il était en effet plutôt compliqué de décrire son propre caractère. Je pense qu'un des renseignements les plus importants à connaitre sur moi est que des circonstances ont faites que, durant une longue période, j'ai dévouée ma vie aux Valar. Je suis par conséquent quelqu'un de calme et d'attentif, j'essaie d'être juste et de ne prendre la parole que lorsque cela est utile bien que j'apprécie grandement les longues conversations philosophiques, qu'importe le sujet. Je sais également être discrète jusqu'à faire en sorte que mon entourage oublie ma présence. J'ai appris à canaliser ma colère, je m'énerve donc très rarement. Cependant, j'aime profondément la vie et les terres du milieu. De nature altruiste, j'aime faire de nouvelles rencontres mais par dessus tout, j'affectionne les longues ballades à cheval qui me permettent d'admirer les merveilles qu'ont produit les Valar sur ce monde. Mon coeur appartient à ces paysages et aujourd'hui, si je me bats, c'est pour les préserver. Ce que vous ne savez pas en revanche, c'est un qu'un profond malaise ronge mon âme et que je fais tout pour m'en défaire. Pour finir, je dirais que je suis très à l'écoute de mon entourage et que ma sensibilité fait que je cherche à atténuer toute trace de langueur dans leurs coeurs.

J'ai vu le jour dans un flet, en haut d'un des mallorn qui peuplent la Lorien, à l'époque où les enfants elfes existaient encore sur les terres du milieu. Je suis le fruit de l'union entre une elfe sylvaine, et d'un elfe Nandor. En effet mon père est un des descendants des elfes sombres qui demeurèrent sur les Terres du milieu et qui ne virent jamais la lumière des arbres. Cependant, le groupe des Nandor fut caractérisé pour son amour et son don pour la musique, une passion dont j'héritai dès ma naissance. Parmi mes confrères mon don inné pour la musique et les chants se fit remarquer et l'on me plaça alors sous l'enseignement d'un des derniers Noldor de la Lorien, je n'ai jamais connu son nom .. En plus de la musique, il m'inculqua l'histoire des Valar et m'appris à les adorer à mon tour, je me consacrai alors à chanter leur péripéties et leurs bénédictions à tous les coeur en peine de la Lorien, apaiser les souffrances de mon entourage devint mon seul but pendant une longue période de ma vie. A l'époque, j'étais fortement attachée à la Lorien, je chérissais chaque détail de sa faune et sa flore mais par dessus tout, j'étais séduite par les mallorn, ces arbres immaculés qui semblaient veiller sur nous jours et nuits. Cependant, un évènement vint bouleverser cette sérénité. Un beau jour qui n'annonçait rien d'anormal, un humain pénétra le territoire de la Lorien, les rumeurs disant qu'il était fort mal en point. Dame Galadrielle qui était une elfe bienfaisante le laissa résider parmi nous jusqu'à ce qu'il fut guéri. Je n'avais jamais vu d'Homme de ma vie et je cherchai alors à obtenir des renseignements sur lui auprès de ma famille et de mon maitre mais, voulant me préserver de toute trace de corruption qui caractérisait les humains à leurs yeux, on m'interdit formellement de l'approcher. Étant quelqu'un de docile j'acceptais leur décision mais la frustration devint si forte qu'elle se fit bientôt ressentir dans mes chants, j'avais perdu le sommeil et l'appétit, j'occupais mes jours et mes nuits et à composer de nouveaux chants, tous plus mélancoliques les uns que les autres. Comme si les Valar avaient décidé de notre rencontre, ce fut alors l'humain qui vint à moi. Bien qu'il avait revêtu les habits immaculés de ma race, il ne lui ressemblait en rien. Ses cheveux avait la couleur des ailes des corbeaux qui survolaient parfois la Lorien tandis que ses yeux avaient le même reflet que l'émeraude. Le plus perturbant pour moi fut l'ardeur qu'il dégageait, il semblait plus en vie que je ne l'avais jamais été. Il m'expliqua que mes chants l'avaient attirés à moi, qu'il n'avait jamais rien entendu d'aussi beau. J'acceptai alors de lui jouer d'autres airs à condition qu'il me parle de la vie en dehors de la Lorien en échange. Il me parla alors de lieux dont je n'avais jamais entendu parlé et qui me paraissaient tous plus attirants les uns que les autres, je m'enivrais de ses récits comme lui s'enivrait de mes chants. Cette entente entre nous dura jusqu'au jour où il fut amené à repartir. Je ne me remis jamais de cette rencontre, cet homme avait crée en moi une soif de découverte que je ne pouvais étancher en restant dans les forêts de la Lorien. Voila comment je décidai de partir. Je n'eut aucun mal à quitter la Lorien, j'avais atteint un âge fort mature et mon initiation aux Valar et à la musique touchait à ça fin. Bien que mes parents qui s'apprêtaient à rejoindre l'île sacrée de Valinor, souhaitaient je que les accompagne lors de leur dernier voyage, je ne pouvais me résoudre à quitter ces terres sans les avoir foulées, ne serai-ce qu'une seule fois. Tous finirent finalement par accepter mon départ et je partais le coeur en paix, espérant qu'un jour, j'aurais l'occasion de retrouver les forêts de la Lorien. Je traversais de nombreuses contrées, de plus en plus séduite par les paysages que j'explorais chaque jour, j'appris à chasser et à subsister à mes besoins par moi seule. Chaque jour passait et mon amour pour la nature et les Valar se faisait plus grand tant bien que, lorsque pour la première fois, je fus confrontée au mal et au carnages qu'il provoquait j'eus beaucoup de mal à m'en remettre. J'eut à me rendre dans le forêt d'or une dernière fois pour répondre à la requête de mes parents qui, partant pour l'île de Valinor, souhaitaient que les accompagnent jusqu'au Havres Gris. Je fis ainsi la connaissance de Belthin une vieille amie de mon père. Charmée par l'élégance et la sagesse qu'elle dégageait et ayant subit la solitude durant un long moment je cherchai à rester en sa compagnie plus longtemps, elle accepta alors de me prendre sous son aile en tant que sa suivante.